Occurences de l'expression

sou

pour DUFRESNY, Charles

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LA JOUEUSE (1699)

  1. Les femmes ont de grandes ressources dans les poumons. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  2. Je ne souhaite pas la mort de ma femme, je suis homme de bonnes moeurs, quoique Maître à chanter ; mais mon amour... (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  3. Je ne puis souffrir le mot d'amour dans la bouche d'un homme marié. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Je la soupçonne aussi de n'être pas insensible. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  5. Je remarquai moi l'autre jour en lui donnant leçon, qu'elle s'arrêtait sur les passages tendres ; et qu'elle faisait des soupirs qui n'étaient pas notés. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  6. C'est pour cela, Frosine, que je souhaite d'être mariée bien vite. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  7. Je tâcherai de lui faire vouloir ; mais elle ne veut point me dire à qui elle destine Jacinte ; il y a là-dessous un mystère que je ne comprends point, ne pourriez-vous pénétrer ?... (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  8. Je ne connais point encore la personne à qui vous me destinez ; je vous demanderai du temps pour examiner, pour me résoudre. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
  9. Non, non, je veux finir au plutôt, tu es trop lent dans tes résolutions ; je ne fus pas si longtemps à me résoudre moi, quand j'épousai ton père. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  10. À la vérité, je m'en suis repentie ; feu mon mari était jeune, noble, plein d'esprit, charmant de sa personne, et pas un sou avec. (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  11. Tu sais que j'ai bien plus confiance en toi qu'en Lisette, oui je me sens toute soulagée d'être seule avec toi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  12. Vous soupirez comme quand on a du chagrin. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  13. Allons ne vous contraignez plus, achevez de vous soulager, dites-moi tout ce que vous avez sur le coeur. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  14. Si je pouvais soupçonner que Jacinte se doutât seulement que je la destine à vous. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  15. À propos, Monsieur, je ne me souviens plus combien vous me prêtâtes hier. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  16. hélas rien pour ainsi dire, d'avoir la complaisance de rester un moment pour me consoler ; car j'ai un faible moi, quand il m'est arrivé des malheurs au jeu, il me semble que je suis soulagée quand je puis les conter à un ami. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  17. Les plaintes soulagent, cela est naturel. (Acte 2, scène 6, DORANTE)
  18. Les plaintes soulagent, mais à qui se plaindre, les joueurs sont des barbares, et les amis n'entrent point dans les afflictions du jeu ; ils vous accablent de remontrances, au lieu de vous consoler. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  19. Je ne souffrirai point que vous alliez exprès chez vous pour me chercher de l'argent. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
  20. Savez-vous bien que vous me devez tous les soupers que vous avez donnés depuis trois mois ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  21. Bon, tu nous donnes de plaisants soupers ; ils ne me font point d'honneur, on ne voit rien de propre, rien en ordre. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  22. Oui si les soupçons que j'ai sont véritables, la petite Jacinte est à plaindre : elle vient à moi, voyons ce qu'elle veut me dire. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  23. Que souhaitez-vous de moi, Mademoiselle ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  24. Je souhaiterais... (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  25. Vous souhaiteriez ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  26. Insatiable, car je vous gagne jusqu'à votre dernier sou, ne devez-vous pas être contente de moi ? (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  27. Mais je veux voir si elle vous est soumise ; dites-lui sans me nommer que vous voulez la marier. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  28. Je lui ai déjà dit : je vous réponds de sa soumission. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  29. Que souhaitez-vous ma mère ? (Acte 3, scène 8, JACINTE)
  30. Sans que vous me disiez qui c'est, j'ai tant de soumission à vos volontés, que je suis déjà charmée de celui à qui vous m'avez promise. (Acte 3, scène 8, JACINTE)
  31. Ne vous ai-je pas dit, c'est une soumission... (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  32. Je vais tâcher d'apaiser ma mère, et de la disposer à ce que je souhaite. (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  33. Je reçois ce soupir-là pour quelque chose. (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
  34. Au reste, Mademoiselle, et souvenez-vous d'animer. (Acte 4, scène 4, TRIOLET)
  35. L'imprudente en fit trop ; une fureur soudaine v.58 (Acte 4, scène 4, JACINTE)
  36. Voilà tous mes soupçons confirmés. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
  37. Hé, à propos vous avez raison, Monsieur, vous me faites souvenir des obligations que je vous ai ; j'ai mis exprès dans une bourse ce que vous m'avez prêté. (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  38. Çà, dis-moi vite la petite ressource que tu as pour Jacinte ! (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  39. Hélas c'est une ressource bien faible ! (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  40. Je n'ai que quatre mots à te dire, et je te les dirai doucement, bonnement, cordialement, comme une bonne mère : tu t'imagines que je te cache quelque fiel sous cette douceur ; non,je te jure, et je ne suis point fâchée que tu te maries follement, au contraire, j'en suis bien aise, car cela justifiera certaines démarches que je médite depuis longtemps : je n'osais rompre avec toi la première, je ne cherchais qu'un prétexte, tu me le fournis, tu m'autorises, cela est heureux ! (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  41. Me voilà donc sans ressource... (Acte 5, scène 6, LA-JOUEUSE)
  42. Tu n'as pas le sou... (Acte 5, scène 6, LA JOUEUSE)
  43. Tu n'as pas un sou, Madame Orgon, ma mie... joue à présent, joue, joue donc, joue, joue, joue, ma mignonne... joue enragée, joue, joue ton bien, le bien de ta fille, oh joue, toi toi-même... (Acte 5, scène 6, LA JOUEUSE)
  44. Si j'osais vous offrir une petite ressource ? (Acte 5, scène 7, LE-CHEVALIER)
  45. Il y a quelques jours, Monsieur, que sous prétexte de jouer, je m'introduisis chez Madame Orgon ; je la trouvai jouant un jeu terrible ; cela m'affligea par rapport à Jacinte ; je risquai cent louis, m'imaginant jouer pour Jacinte, contre une mère qui la ruinait, Jacinte joua de bonheur sous ma main, j'avais déjà gagné deux mille louis quand sa mère m'a manqué de parole : le désespoir m'a fait jouer contre elle à quitte ou à double ; en un mot Jacinte a dans cette bourse en billet et en argent, la dot que sa mère a perdue. (Acte 5, scène 9, DORANTE)

LA NOCE INTERROMPUE (1699)

  1. Il ne tient qu'à vous commère de soussigner dès maintenant ; pourquoi nous difficulter sur des bagatelles ? (Acte 1, scène 1, LE-TABELLION)
  2. Vous soupirez ! (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  3. Ah mon pauvre Adrien, qu'une fille souffre quand elle n'ose parler ; j'en meure d'envie depuis hier, j'en étouffe. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  4. Pourquoi ne vous pas soulager de cette oppression de paroles ? (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  5. Charmante personne, ayez pitié de moi, je suis blessé : je crus bien qu'il faisait cela exprès, mais je ne le laissai pas d'en avoir compassion ; il fit un grand soupir, sa tête tomba sur l'herbe, comme s'il eut été mort. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  6. J'ai lu ses billets avec plaisir ; mais enfin écrire tendrement, soupirer, faire le mort, escalader un mur, cela ne suffit pas pour faire un honnête homme ; qu'en dis-tu ? (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  7. Le voici : je l'avais pris pour le faire ressouder par notre maréchal. (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
  8. Il me coiffera mon fils, ou je lui donnerai vingt soufflets. (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  9. Ce n'est pas que je soupçonne la fidélité de Monsieur_le_Comte, il est trop passionné pour moi. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  10. La raison est souvent du côté du plus faible, et c'est tout comme s'il avait tort ; mais Madame, laissez-moi rêver si je ne pourrais point adroitement dégoûter Lucas d'épouser Nanette. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  11. Dans les villages on ne peut manger que ce qu'on a ; mon garde-chasse n'a tué aujourd'hui que des lièvres, mettez-en trois sur la soupe, marinez-en, farcissez-en bref déguisez-les de génie pour composer un repas diversifié, un repas fin. (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
  12. Je prévois que vous aurez souvent des conversations muettes. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
  13. Je conclus que voilà un mari comme il nous le faut pour Nanette, sans amour, sans jalousie ; et qui ne se souciera non plus de sa femme que s'il était grand Seigneur. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  14. Les manières de cet homme-là m'accommodent assez ; je souhaite qu'il s'accommode de Nanette. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  15. En ce cas-là, j'aime mieux en souffrir un peu. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  16. Il ne suffit pas d'être fidèle à ce qu'on aime, il ne faut pas même fatiguer son imagination par les moindres soupçons jalouX. Pour te contenter enfin je donne Nanette à ce jeune amoureux, qui l'emmènera demain, et je donnerai ma ferme à Lucas, à la charge qu'il restera garçon. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  17. À Dieu ne plaise que je te commédise jamais en rien, j'exécuterai ce que tu souhaites sitôt que tu auras exécuté ce que tu me promets. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  18. Tu souhaites que ce garçon-là épouse Nanette, qu'il soit ton Fermier, qu'elle soit ta Concierge, j'y consens volontiers. (Acte 1, scène 19, LA-COMTESSE)
  19. Mais par malheur il exige souvent v.49 (Acte 1, scène 23, LE-COMTE)

LES MAL-ASSORTIS (1693)

  1. Hon, tous les arbres qu'on greffe ne reprennent pas, et la sagesse d'une fille est semblable à ces petites branches mal nourries qu'on veut enter sur un arbre trop fort, le plus souvent la sève les étouffe. (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. C'est le sous-gouverneur de mes soeurs ? (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  3. Un homme pour sous-gouverneur de vos soeurs ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  4. Ah, je suis bien aise que vous soyez plus diligente que vos sours ! (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  5. Hélas, mon soin est bien différent de celui de mes sours ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  6. Que je suis malheureuse, d'être plus jolie que mes sours ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  7. Je n'ai donc plus qu'une ressource, et j'espère que ma vertu me guérira de l'amour que j'ai pour Léandre. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
  8. Est-ce qu'elle n'est pas sous votre peignoir ? (Acte 1, scène 4, PIERROT)
  9. Non, mais il s'est soulevé. Ah ! (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  10. Ah, ma sour ! (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  11. Cela me vient le mieux du monde ; car mon médecin m'a ordonné, à cause de ma bile, de donner tous les matins à jeun trois ou quatre soufflets à quelqu'un ; et cette recette nous guérira tous deux, moi de ma bile, et vous de vos caprices. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  12. Des chauves-souris, des hiboux, v.14 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  13. Je ne viens point pour soustraire à ta main malfaisante v.16 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  14. Il est vrai que souvent le changement des peines v.21 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  15. Si vous ne m'écoutez. Je ne puis plus souffrir v.66 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  16. Régaler mes amis. Le souper apprêté, v.103 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  17. Vous qui êtes jardinier, vous devez savoir que les fruits semés sur couche, viennent souvent avant la saison. (Acte 2, scène 3, LA-JARDINIÈRE)
  18. On voit souvent sortir un noble rejeton : v.200 (Acte 2, scène 3, L'HYMEN)
  19. Mais bien souvent, en moins d'un jour, v.315 (Acte 2, scène 5, L'HYMEN)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

  1. C'est celle qui soutient l'épreuve la plus rude. v.63 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  2. De regards, de soupirs, de petites façons ; v.137 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  3. Il soupçonne, examine, et reconnaît la feinte ; v.143 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  4. Pourrai-je me résoudre à ne plus voir Lisette ? v.244 (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  5. Elle soupire !... Hon, je sens que c'est pour moi. v.294 (Acte 1, scène 8, ARGAN)
  6. Accompagnez d'un mot, vos regards, vos soupirs. v.306 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  7. Mais que dis-je ? Je dois me souvenir, Madame, v.372 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  8. Ménager sous mes yeux à la fois trois amants ! v.377 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  9. Je dirai que je prends Lisette sans un sou. v.445 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
  10. Et souvent sur l'amour je vous ai vu gascon : v.457 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  11. Quoi ! Vos pleurs, vos soupirs... v.479 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
  12. Qu'il vous a vue en pleurs et pousser des soupirs. v.481 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  13. De me démentir... moi, me soutenir en face v.566 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
  14. Oui, je l'ai soutenu, v.567 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  15. Soupçonnant mon amour de n'être pas sincère, v.586 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
  16. Retirer mon argent c'est ma seule ressource. v.654 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  17. Ah ! J'crois que j'm'en souviens. v.771 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  18. Souvenez-vous, Lucas, que je fus votre maître. v.776 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  19. Lucas, souvenez-vous que c'est bien de l'honneur, v.777 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
  20. Eh ! Tu t'souci's bain d'eux, laiss'-là ton clignotage ; v.816 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  21. J'ai tiré de Lucas ses ressources uniques, v.851 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
  22. Allons souper chez moi. v.853 (Acte 1, scène 5, ARGAN)
  23. Qui mettiez mon esprit tout sens dessus dessous, v.862 (Acte 1, scène 5, LISETTE)

LE DÉPART DES COMÉDIENS (1694)

  1. De ces malheurs, hélas ! Le printemps est la source. v.6 (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  2. Mais le profit n'est pas égal : car celui qui entre, et qui meurt d'envie de voir Madame, paye grassement ; mais celui qui sort, voudrait souvent retenir ce qu'il a donné en entrant. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  3. Je plains vos déplaisirs, avec vous j'en soupire : v.98 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  4. Soumettons-nous aux dieux. v.102 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

  1. Premièrement je me souviens que l'autre finit par un mariage. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  2. De la manière dont tu entends ordinairement la Comédie, en prose ou vers c'est tout un pour toi : tu causes tant que la pièce dure, tu ris seulement quand tu entends rire le parterre, sans se soucier si ces plaisanteries sont du sujet ou non. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  3. Je soutiens moi qu'une Pièce ne vaut rien, quand il faut de l'attention pour la trouver bonne ; je veux pouvoir causer, me divertir à droit et à gauche, sortir au milieu d'une scène, revenir à la fin d'une autre ; et toutes les fois que je rentre, je prétends trouver quelque pointe d'esprit qui me réjouisse pour mon argent. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  4. Voilà le goût de nos jeunes étourdis ; mais les gens de bon sens entrent dans le sujet, on veut des caractères soutenus, une intrigue nette et suivie, des situations intéressantes et bien ménagées, des expressions vives et naturelles, et de la gaîté sans immodestie. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  5. On se soucie bien de son patrimoine, quand on a des talents pour les grandes fortunes. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  6. Sous le masque d'ami j'aurais donné des conseils intéressés ? (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  7. Cet argent-là perdu, reproches, brouilleries, raccommodement ; la pauvre victime signera une vente : enfin quand elle aura consommé toute sa dot en raccommodements, le cher fourbe ne se souciera plus de se raccommoder, et voilà le désespoir. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  8. Ce soupir signifie que votre bourse est à sec. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  9. Plus, quatre-vingt Louis d'or neufs pour une partie de paume ébauchée : vous ne sauriez l'achever vous-même, Madame ; il faut qu'il mette argent sous corde, mais il vous rendra cela sous la Galerie ; je lui sers de second, nous avons quatre jeux à un, quarante-cinq à rien, une chasse au pied, et notre bisque à prendre ; vous gagnerez à coup sûr. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  10. Plus 600 livres pour des ratafias, eaux-de-vie, pitrepite, et autres liqueurs soldatesques que vous n'oseriez payer de peur d'être soupçonnée d'avoir aidé à la consommation d'icelles. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  11. Parlez de vous, Madame ; pour moi je n'ai point la force de cacher ma passion sous de grands motifs, j'ai pris le parti d'avouer mon amour, et d'agir comme si je n'en avais point. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  12. Parlez en honnête homme ; souhaitez-vous que je les accepte ? (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  13. Si je le souhaite, je n'en sais rien, Chevalier ; je vous ai dit que j'aime, je n'ose répondre de mes sentiments, mais au moins je vous réponds de ma conduite. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  14. Oui, Madame, je vois clairement ce que je n'avais fait que soupçonner. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  15. Soupçonner, Mademoiselle ! (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  16. Soupçonner ! (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  17. On ne soupçonne point une vertu aussi établie que la mienne ; et quand on me le verrait épouser, on ne devrait rien soupçonner, et il faudrait croire que je le ferais pour un bien. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  18. Monsieur, ma mère vous supplie très humblement de vous souvenir d'elle à votre commodité. (Acte 5, scène 6, BABICHE)
  19. Si quelque revers de fortune que vous ne prévoyez pas vous redonnait de l'empressement pour le mariage, vous avez une ressource, j'ai remarqué dans la Comtesse des dispositions pour vous ; elle est beaucoup plus riche qu'Angélique. (Acte 5, scène 8, DORANTE)
  20. Depuis un quart_d_heure de prospérité, ressource méprisée ! (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  21. Voici ma ressource, mon ami et ma maîtresse. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  22. Marcher à grands pas, rester immobile, pâlir, rougir, fureur, tendresse, enrager, soupirer, la crise est violente, je souhaite qu'elle tourne à bien ; en vérité les discours de ce petit vilain-là, votre portrait joué, le rendez-vous manqué, tout cela devrait bien vous déterminer. (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
  23. Vous vous attendrissez ; mais souvenez-vous du conseil de Dorante. (Acte 5, scène 9, NÉRINE)

LE NÉGLIGENT (1692)

  1. Si l'Opéra se soutient encore dix ans, la contagion de la musique gagnera la masse du sang des Français : on ne parlera plus qu'en chantant, et l'on ne marchera dans les rues que par pirouettes, et par caprioles. (Acte 1, scène 1, FANCHON)
  2. Des caractères, des portraits ; votre discours me fait soupçonner... (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  3. Avec cela et cinq ou six mots en vogue, elle soutient la conversation tout un jour. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  4. Monsieur, vous m'avez commandé de vous faire souvenir de sortir pour vos affaires. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  5. Je ne trouve point votre Comédie à mon goût ; vous soutenez qu'elle est bonne, cela fait naître une contestation ; si vous voulez c'est celle que nous venons d'avoir ensemble, vous n'avez qu'à la mettre sur le papier, voilà déjà un prologue tout fait. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  6. Je vous en ferai bien souvenir. (Acte 2, scène 2, FANCHON)
  7. Il extravague, Madame, il est tout feu dans cette chambre où il se tourmente comme un possédé ; il se promène à grands pas, il se mord les doigts, fronce le sourcil, se donne de grands coups sur le front, parle tout seul, et de temps en temps il reprend un air gai, fait trois ou quatre cabrioles, et puis il griffonne je ne sais pas quoi sur ses tablettes. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  8. Enfin s'il n'est pas tout à fait fou, je crois qu'il ne s'en faut guères du moins, et je n'oserais dire ce que je soupçonne. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  9. Hé, que soupçonnes-tu ? (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  10. Je ne puis plus souffrir son humeur, j'aime mieux aller dans un Couvent ; mais dans ce Couvent je ne verrai plus Dorante. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  11. Je suis l'appui des opprimés, et la ressource des misérables. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  12. Hé à propos, cela me fait souvenir d'une chose, Monsieur l'Intendant ; montez dans mon Carrosse, et allez chez la grosse Comtesse, savoir des nouvelles de l'affaire que je lui ai recommandée. (Acte 2, scène 16, LE MARQUIS)
  13. Puisque que cela est ainsi, je vais vous réciter un petit chef-d'oeuvre de poésie que je mettrai dans peu sous la presse. (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  14. Je me souviendrai toute ma vie de ses dernières paroles : mon fils, me dit-il, en me serrant la main, ayez toujours... (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
  15. Plus par hasard que par mes soins, j'ai découvert quelques-unes de ses menées, et j'ai mis Lolive aux trousses de son Intendant, qui apparemment est en mouvement dans cette affaire, afin de tâcher à m'éclaircir mieux de certaines choses que ne fais que soupçonner. (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  16. Oui, oui, oui, je me souviens... (Acte 3, scène 11, ORONTE)
  17. Hé bien, Fanchon, après cela peut-on se soucier d'être jeune ? (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  18. Dites au Printemps, Madame, dites au Printemps ; je soutiendrai toujours malgré le sot usage. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  19. Ce soupir, Madame, v.94 (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  20. Je l'ai laissé sous la table, il n'avait plus aucun signe de vie. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  21. Monsieur_le_Marquis, vous tomberez sous ma coupe. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  22. Notre Comédie ne sera pas mauvaise, nous avons eu assez de matière, et vous fournissez un dénouement comme je l'aurais souhaité. (Acte 3, scène 13, LE-POÈTE)

L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

  1. Qua vous conterdise rou son son sou, vous qui êtes son mari, ça est naturel ça, mais y n'est pas naturel qu'a vienne conterdire mon jardin. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Tu ne sortiras point, va, je te soutiendrai. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  3. Comment me souquinriais vous contre elle, qu'on ne pouvé pas vous y souteni vous-même, ne vous dis je pas toujou qu'ous ete trop docile, drès qu'à veut queuque chose, vous dite ouy , drès qua vois qu'ou dite oui, a dit on, et vous le dite itou , épi a redit oui par controvarse, et vous le voulez bian. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Je vais t'attendre sous ce berceau. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  5. Venez-vous de vous mettre sous la protection de mon Mari ? (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  6. Tanquîa que j'en soufre trop. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  7. Allons retrouvé Monsieur sous berciau. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  8. Que souhaitez-vous de moi , ma mère ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  9. Vous souhaitez donc d'être mariée ? (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  10. Car enfin vous envisagez le mariage, ou comme un bien, ou comme un mal ; ou vous le souhaitez, ou vous le craignez. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  11. Je ne le souhaite ni ne le crains ; je n'ai fait là-dessus que de simples réflexions, fur lesquelles je n'ai pris aucun parti, les raisons pour et contre me paraissent à peu près égales ; c'est ce qui a suspendu mon choix jusqu'à présent. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  12. Je l'emporterai, te dis-je, car elle vient de me proposer d'elle-même ce que je veux, et je n'ai pas fait mine de le souhaiter, de peur qu'elle ne change de dessein. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  13. L'y a doux vents qui soufflons su Mademoiselle Angélique, Monsieur deun côté, et ce Valère de l'autre , gna don qu'à dire à vote femme, que c'est Valère que nous voulons, et a nous baillera sti-ci par opposite ; via ma sentence. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  14. Oui, mais pour qu'a le fine ben vue, fau qu'a le sine de rage ; et j'ai le secret pour l'agacer, c'est comme quand a vient pour argoter sur mon jardin, je fais semblant de ne dire mot, je ratisse ma bêche, a s'ostine su ma contenance, je secoue la tête, a pren ça pour des paroles, et a dispute contre ; le feu s'i boute, et quand sa conterdition est allumée, si vous l'y aliais soutenir qu al est honnête femme, a vous dirait, qu'ous en avé menti ; mais la via. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  15. Quoi, tu me soutiendras qu'un établissement solide, que les gros biens de Monsieur Thibaudois ne sont pas préférables ? (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  16. Il faut être bien obstiné pour me soutenir... (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
  17. Me soutenir sans raison, sans jugement, que Monsieur Thibaudois ne convient pas à ma fille ? (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
  18. J'ai tout entendu, j'étais là sous ce berceau avec le notaire ; il vient d'arriver, il est temps qu'il paraisse. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  19. Voilà les choses au point où je les souhaitais et les mesures que je prends, pourront réussir. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  20. Pour vous prouver ma sincérité, et ma soumission, je vais de ce pas défendre à Monsieur Thibaudois de mettre jamais le pied dans votre maison. (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  21. Votre procédé me paraît si outré, que je pourrais vous soupçonner de feindre : je ne m'en flatte pas ; mais enfin , s'il était vrai que vous eussiez affecté de parler ainsi en présence de Monsieur Thibaudois... (Acte 1, scène 24, VALÈRE)
  22. Malgré vous, ma fille, ne vous souvient-il plus que vous n'avez point de volonté ? (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  23. Et comme je le souhaitais, car pour vous le faire prononcer d'un ton à le persuader à ma mère, il a bien fallu vous le faire sentir vivement ; vous ne l'auriez pas si bien trompée, si je ne vous avais trompé vous-même. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  24. Pour faire consentir ma mère à ce que je souhaitais, il a fallu laisser aussi mon père dans l'erreur, il a agi naturellement ; et quand j'ai vu qu'ils étaient tous pour Monsieur Thibaudois, j'en ai fait avertir ma mère, afin qu'elle fût contre ; un billet inconnu l'a instruite du complot, c'est ce billet qui a excité sa contradiction, voyant tout le monde contre vous, elle a pris votre parti, pour contredire tout le monde, et veut vous contraindre à m'épouser, pour vous contredire aussi. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  25. Nous la ferons revenir à force de soumissions. (Acte 1, scène 31, VALÈRE)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

  1. Qu'on voit en quelques-uns pour les chats, les souris, v.69 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  2. Et que les femmes ont souvent pour leurs maris. v.70 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  3. Comme on a de l'amour souvent sans le savoir, v.81 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  4. On le déclare aussi souvent sans le vouloir. v.82 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
  5. Quand il lui vient soudain quelque lueur de joie. v.155 (Acte 1, scène 4, NÉRINE)
  6. Mais, Pyrante, à vous seul, sous le sceau du secret. v.229 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  7. Un fiel qui fait en moi certain soulèvement... v.262 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  8. À mon maître sous main le procès et la nièce ; v.331 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  9. Prendre les souterrains, tournevirer Nérine ; v.352 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  10. La famille sous main en est très consentante : v.398 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  11. Sa passion pour moi la rend bonne et soumise, v.402 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  12. Je l'ai laissé souffler. v.457 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  13. Parce qu'elle est la vôtre, ainsi qu'on voit souvent v.475 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  14. Je vous épargnerai l'embarras, le souci, v.548 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  15. Je reconnais mon frère, inquiet, soupçonneux. v.564 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  16. Il est souvent trompeur ; la haine est plus sincère. v.610 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  17. Ce coup m'abasourdit. v.647 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
  18. Soupirez pour la nièce en parlant à la tante, v.722 (Acte 3, scène 3, NÉRINE)
  19. S'il me soupçonne, il va faire un éclat d'abord, v.800 (Acte 3, scène 5, LA MARQUISE)
  20. Vous m'avez souvent dit, et très sincèrement v.836 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
  21. Il n'est pas soupçonneux ! J'aime la bonne foi ; v.860 (Acte 3, scène 7, LA MARQUISE)
  22. Retentons souterrains, et chicanes secrètes... v.922 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
  23. Du moins en soupirant soulageons notre coeur. v.952 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  24. Tu guettais ce soupir ! v.954 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  25. La justesse, l'accord de ces deux soupirs-là, v.956 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  26. Langage de soubrette en cas d'amour un non v.1004 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  27. Bien souvent veut dire, oui. v.1005 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  28. M'ôte toute ressource, et pour jamais me perd. v.1008 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  29. Ayant quelque soupçon, et voulant me détruire, v.1013 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  30. Elle l'a soutenu, moi le niant toujours, v.1023 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
  31. Mais a-t-elle fixé ses soupçons sur Dorante ? v.1046 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  32. Qu'on vous a soupçonnée. v.1064 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  33. Il faut bien l'avouer ; je soupirais pour elle, v.1087 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  34. Il achetait sous mains de petits procillons, v.1134 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  35. Vous trahissait sous main en servant votre frère. v.1140 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  36. Que de notre complot il ne soupçonne rien. v.1162 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  37. Sur ce que je l'avais, il aurait du soupçon. v.1166 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  38. Soupçons normands. « Je crois... je n'en crois rien, vous dis-je. v.1231 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  39. Vous êtes obstiné. « Je soutiens qu'on a vu... » v.1233 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  40. Oh ! Je vous soutiens, moi... « J'en suis bien convaincu... » v.1234 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  41. Je me fâchais un peu, ton maître a du soupçon. v.1237 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  42. Falaise à la Marquise a donné des soupçons. v.1262 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
  43. De leurs tendres soupirs, et de leurs chagrins noirs, v.1277 (Acte 5, scène 1, NÉRINE)
  44. Car d'objet en objet, souvent du blanc au noir v.1361 (Acte 5, scène 5, FALAISE)
  45. Qui ne trompe jamais, sera souvent trompé. v.1386 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  46. Mais finissez sans moi de peur qu'il ne soupçonne v.1388 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  47. Je vous plaindrais beaucoup, si vous étiez souffrante. v.1491 (Acte 5, scène 11, LE CHEVALIER)
  48. Mon seul soulagement dans tout ce que je vois. v.1502 (Acte 5, scène 12, LA MARQUISE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

  1. Et comme il faut absolument qu'une fille soupire ; l'amitié la fait soupirer, au défaut de l'amour. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  2. Autre soupçon que j'ai de mon changement. (Acte 1, scène 4, LUCIE)
  3. Mais je m'y suis trompée sans doute ; car je n'ai pas osé les soutenir assez longtemps, pour en tirer des conséquences bien sûres. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  4. Comment souffrez-vous que Monsieur mette auprès de vous une petite espionne, qui lui rapporte mot pour mot tout ce que vous dites. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  5. Mais mon enfant, je m'étonne que Monsieur le Président souffre un Jaloux chez lui ; étant d'une humeur si opposée à la jalousie. (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  6. C'est par bonté qu'il me souffre, cela est vrai, et il se moque toujours de ma jalousie. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  7. Mes soupçons seraient-ils véritables ! (Acte 1, scène 9, DAMIS)
  8. Oh je dis donc, que quand Hortence dit à Monsieur ceux qui sont venus, il ne l'écoute pas le plus souvent ; il n'y a que la naïveté d'Hortence, qui le réjouit là-dedans. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  9. S'il vous trouvait à son arrivée, cela augmenterait les soupçons qu'il a déjà conçus contre vous. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  10. S'il entre ici quelques jolis hommes, c'est la femme seule qui fonce le sourcil ; et pendant que le mari s'efforce de les gracieuser en enrageant, la femme leur fait la moue de bon coeur. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  11. Elle leur tourne le dos, quand il leur tend le bras, parce qu'elle voit qu'il ride le front en leur souriant, et qu'il ne caresse que ceux dont il craint que sa femme ne soit caressées. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  12. Mes regards, mes soupirs... (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  13. Cela prouvera, que vous savez regarder, et soupirer. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  14. Je m'en suis doutée drès hier : car vous me parliez, et vous mêliez, avec vos paroles, des yeux, du soupir, et de petits tremblements ; ça était si joli. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  15. Toujours des soupçons ! (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  16. Me soupçonner d'un vice que je déteste, que j'ai en horreur ! (Acte 2, scène 6, LE PR?SIDENT)
  17. Des précautions, si j'étais d'humeur à soupçonner... (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  18. Je vous défierais d'avoir des soupçons fondés. (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  19. Vous me dérangez mes tiroirs, mes boites ; vos mains sont plus souvent dans mes poches, que dans les vôtres ; où pourrais-je seulement cacher un billet ? (Acte 2, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  20. Après cela n'ai-je pas raison de croire, que mes soupçons du bal étaient bien fondés ? (Acte 2, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  21. Oui, car j'ai entendu après, qu'il disait à Lisette des mots tout bas, et des mots tout haut ; il faisait des hélas par secousses : ses soupçons me désolent, disaient-il ; hé je t'en conjure, favorise mon amour. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  22. C'est que pour voir où il était, je me suis souvenu d'une invention que vous me donnâtes un jour, quand vous me dîtes qu'il y avait un homme caché ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  23. J'ai donc pris, comme vous me dîtes l'autre fois, la petite chienne de Madame, qui est accoutumée à aboyer ; quand elle sens quelqu'un de dehors, dans le Château ; et avec la petite chienne sous mon bras, j'ai fait la chasse partout, pour trouver le gîte, comme vous m'avez appris. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  24. Je vais toujours disposer mes amis à soutenir mes droits ; je laisse ici Frontin, afin que vous m'écriviez ce soir, la résolution de Mademoiselle. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  25. Donne-nous donc quelque expédient, pour lui ôter ses soupçons. (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  26. Ôtez-lui un soupçon, il lui en viendra vingt autres ; car la source en est dans sa tête. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  27. Oui, oui, souvent la honte fait avancer les poltrons, comme elle fait reculer les femmes. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  28. Ce ne sera pas moi ; je crains trop d'augmenter ses soupçons, en affectant de les lui reprocher. (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  29. Non, non, je m'en souviens, je l'ai mis dans mon tiroir. (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  30. Je suis vive, comme vous savez ; et toute l'autorité que vous avez sur moi, ne m'empêche pas de vous donner quelquefois de petites attaques sur votre naturel soupçonneux. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  31. Ses intérêts sont les vôtres ; vous ne voyez que par ses yeux, et elle parle souvent par votre bouche ; vous êtes son écho. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  32. Vous vous imaginez que je suis soupçonneux, parce que je suis pénétrant : vous ne faites point de différence entre soupçonner, et avoir de la pénétration d'esprit. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  33. C'est que comme j'ai entré dans la chambre de Lucie, al avait le visage su sa main, et son bra sur sa table, et pui le papier qual tenait, et pui a lisait, lisait ; et pui al soupirait, soupirait ; et pui a parlait à elle toute seule ; et pui a regardait en bas sans branlé ; et pui a disait des mots bien fort en haut. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  34. Mes soupirs... (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  35. mes soupirs étouffés... (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  36. N'y a là que soupirs que j'entends... (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  37. soupirs étouffés... (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  38. L'y a dans le papier encore du soupir, l'y a du regard, l'y a qu'il veut la voir toute seule, et pis du jaloux. (Acte 4, scène 3, HORTENCE)
  39. Oui, Monsieur, je ramasse les soupirs et les regards. (Acte 4, scène 4, THIBAUT)
  40. Franchement, Madame, je commence à me lasser de vous voir toujours agitée, toujours inquiète ; vouloir sans cesse prévenir ou détruire des soupçons que je n'ai point. (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  41. Si vous étiez moins soupçonneux, nous serions tranquilles l'un et l'autre ; mais comme je vous vois souffrir... (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  42. Ce qui me fait souffrir, c'est l'injustice de vos craintes. (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  43. Il vous a vue, demeurez, il me soupçonnerait... (Acte 4, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  44. Il me soupçonnera. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  45. Vous me feriez soupçonner, que par complaisance pour Madame votre épouse, vous entreriez dans les raisons qu'elle croit avoir de m'éloigner d'elle. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  46. Ce sont apparemment les raisons de Madame la Présidente ; et vous entrez dans ses soupçons injustes. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  47. Dans le moment que je sens pour Lucie, l'amour le plus tendre, l'ardeur la plus vive, me soupçonner !... (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  48. Vous dites ça, parce qu'ou soutenez Thibaut ; mais c'est Thibaut qui est un maussade, un bourru, un jaloux. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  49. Thibaut sous le manteau de son Maître, m'avoir donné le change. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  50. Ses soupçons me désespèrent ; mais êtes-vous résolue d'avoir pour lui des égards ? (Acte 5, scène 8, DAMIS)
  51. Dans l'extrémité où ses soupçons me jettent, je vous permets... (Acte 5, scène 8, LUCIE)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

  1. À propos, pendant que je suis dans le magasin de Vulcain, je vais vous choisir deux bons éperons de longueur, car je me souviens que votre cheval est toujours rétif quand il faut sortir de Paris. (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  2. Vous souvient-il du tour qu'il vous joua en revenant de Flandres, comme nous sortions de cette hôtellerie... là... où vous devîntes amoureux de la servante ? (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  3. Montrez-vous donc, Plutus ; car le dieu des richesses est un dieu inutile, tant qu'il reste enfermé sous la clef. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
  4. Oh, vous êtes un peu plus aimable sous cette figure : mais si vous voulez me plaire vous vous rendrez encore plus palpable. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  5. Je serais contente de votre complaisance, si vous vouliez bien parler, et me faire part de cette douce éloquence que les sourds entendent, qui fait parler les muets, et soupirer les plus cruelles. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  6. On ne peut rien de plus galant que cette manière de s'exprimer : mais je sais que vous êtes le premier homme du monde pour soutenir une conversation suivie... (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  7. Il est charmé d'une oeillade louche qui va tomber sur son rival : il croit qu'il est le héros de tous les cadeaux qu'il donne, et prend pour une langueur amoureuse, l'ennui mortel que sa conversation me fait souffrir. (Acte 1, scène 6, VÉNUS)
  8. A souvent raison : v.156 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  9. Les mortels ne sont pas si sots que de se plaindre, ils passent ces sortes d'affaires sous silence. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  10. Je te veux donner des souhaits. v.168 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  11. Et bien souvent une fausse sagesse, v.188 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  12. Rien n'est plus souverain pour un mari jaloux v.191 (Acte 1, scène 8, L-OCÉAN)
  13. Je souhaite à tous ceux de ta société v.194 (Acte 1, scène 8, L OC?AN)
  14. Te fait souvent coucher sur le pas de la porte, v.203 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  15. Contre un mal qui prend à la sourdine : v.259 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  16. Pour me soulager de ce fardeau. v.266 (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  17. Quand la tête souffre le dommage, v.271 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  18. Il faut bannir tous les soupçons jaloux. v.303 (Acte 1, scène 8, BACCHUS)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

  1. Troubles, soupirs, mettons ces indices ensemble ; v.47 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  2. Maudissant son mari tout haut, (cela soulage ;) v.63 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  3. C'est par soumission qu'elle se rend maîtresse, v.116 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  4. Déférence, respect, soumission entière. v.195 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  5. En ôtant tout soupçon qu'un amour excessif v.225 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  6. Oh ! Je viens d'inventer un souper de génie, v.227 (Acte 1, scène 7, LIGOURNOIS)
  7. Sous le nom d'amitié, fruit d'arrière-saison, v.246 (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  8. À l'oreille jé sens murmurer un bruit sourd, v.309 (Acte 1, scène 9, GLACIGNAC)
  9. Pour Damis ; sous son nom avec eux je m'embarque : v.420 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  10. Et chez moi le défunt très souvent venait boire. v.451 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  11. Te soupçonnât, ceci pourrait changer de face : v.471 (Acte 2, scène 2, L'HÔTESSE)
  12. Vous vous souvenez bien qu'il fut dé mes amis, v.518 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  13. Quoiqué parent ; un jour, vous en souvient sans doute, v.519 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
  14. Mais je me souviens bien que quand je vous hantais v.525 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  15. Je m'en souviens, fort bien ; et même en galant homme, v.532 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  16. Elle souffre. v.570 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  17. Je lui soutiendrais, moi, morbleu, que je suis lui. v.598 (Acte 2, scène 5, DAMIS)
  18. Dès que vous décidez, c'est à moi de souscrire. v.692 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  19. J'en ai quelque soupçon, il m'a dit certains mots... v.702 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  20. Laissez-moi seule agir sur ce que je soupçonne. v.707 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  21. Sous un nom étranger à Damis annoncée, v.715 (Acte 2, scène 10, LA PRÉSIDENTE)
  22. Me soupçonnerait-on ? Pour peu qu'on me soupçonne, v.720 (Acte 3, scène 1, DAMIS)
  23. Souffrez que le premier clairement je m'énonce. v.747 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  24. La prude soupçonnait, elle a voulu te voir. v.802 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  25. En un mot, je souscris à sa décision : v.889 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  26. Mais la prenant pour juge avec soumission, v.890 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  27. Vous souvient-il d'un fait, (il est à votre gloire) v.892 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  28. Je ris de souvenir, vous-même en allez rire, v.904 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  29. C'étaient ardents soupirs dans un sombre bocage, v.915 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  30. Bergères et bergers dormant sous les ormeaux, v.918 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  31. Qu'a pu faire à Damis mon injuste soupçon, v.967 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)

LE FAUX INSTINCT (1707)

  1. C'est moi qui souhaiterais être assez riche pour faire la sienne. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  2. Une espèce de joie qui fait soupirer, c'est une espèce de chagrin. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  3. Dés que ce vieillard me vit, il jetta un cri, fut saisi d'effroi, comme s'il eut vu un spectre, nous le questionâmes sur cette peur, lui n'osant s'expliquer, nous fit un récit obscur d'un songe qu'il avait eu, nous parla de pronostication, d'instinct, d'antipathies ; mais ce qui mérite attention, c'est que ce vieillard superstitieux crut avoir vu dans les astres, que j'étais passionnément amoureux ; il croyait vrai par hasard, Mademoiselle, il s'imaginait faussement que sa femme était l'objet de ma passion, et, que la connaissant avant son voyage, j'étais allé l'attendre à Lyon, moi fort embarrassé de lui voir faire une fausse application d'un amour véritable, je voulus jouer le rôle d'indifférent, mais une rêverie profonde, des distractions continuelles, quelques soupirs à demi étouffés, lui confirmant que j'aimais, ses règles d'astrologie lui prouvèrent que sa femme était l'objet de mon amour. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  4. Te souviens-tu de la chanson que notre village fit sur nous deux dans le temps que tu étais jeune et gentille ? (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  5. Ho je vous défends de jamais parler de tout cela, mais voilà cette autre mie, il faut la renvoyer avant que votre mie Toinette vienne, souvenez-vous bien que si celle-ci savait que vous avez une autre mie, elle ne vous donnerait plus rien. (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  6. Il crut être mort une fois, parce qu'il avait été le treizième à table, et il soupçonna sa femme d'infidélité, parce qu'il avait renversé la salière, et qu'en rentrant chez lui, il avait vu le croissant à gauche. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  7. Rien n'est plus ordinaire ; mais ce qui est singulier, c'est qu'à Huilant qu'il meure une personne dans le monde, tous ceux qui sont nés sous la même planète, sentent quelque chose, on n'y fait pas d'attention, parce que cela est imperceptible, mais cela est pourtant vrai. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  8. Je suis né sous une étoile bien malheureuse. (Acte 2, scène 4, LE VIEILLARD)
  9. Oui quand j'aurai baillé à la sourdine l'enfant à la veuve avec ces brinborions de papiers que je vous ai dit, on ne pourra pas l'y ôter. (Acte 2, scène 5, LE NOURRICIER)
  10. Je vois que vous y entendez finesse vous Madame, puisque vous les soutenez, ils l'ont caché sans doute, pour vous la donner à mon préjudice, cela est bien malhonnête de vous aproprier mon enfant. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  11. Madame a raison, car nous ne devons point souhaiter l'enfant d'autrui, dites la chose comme vous la savez Nourricier. (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
  12. Quel animal, un enfant se souvenir du moment qu'il est né ! (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  13. Non, Valère, non, je ne puis me vaincre là-dessus, et quelqu'estime que j'aie pour vous, si vous étiez riche, et que je ne la fusse pas, j'aurais peine à me résoudre à vous devoir ma fortune. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  14. Fort bien, mais vous ne me répondez point sur Valère, Madame, je vous dis que Valère n'a qu'à se résoudre à ne voir jamais Angélique. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  15. Ah Toinette je suis désolée de toutes les manières, voilà mon oncle entêté d'une jalousie si violente, qu'il veut absolument se séparer d'avec sa femme, elle est outrée de désespoir, elle appris mes intérêts avec tant de générosité, que je suis touchée de son malheur, autant qu'elle même, mon oncle est un homme à ne revenir jamais de ses soupçons, ah ma pauvre Toinette il ne reviendra jamais, non plus que de la haine qu'il a conçue contre Valère. (Acte 3, scène 11, ANGÉLIQUE)
  16. J'y consens, mais pour punir ce maraud de nourricier, qui nous a attrapé, il payera les frais de la noce car nous souperons chez lui. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)
  17. Vous souperez, chez nous, v.2 (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

  1. Sous le jeu d'un censeur celui d'un complaisant. v.69 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  2. Âge, esprit, humeur, tout m'a fait résoudre à moi. v.185 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  3. Il vous voit moins souvent. v.236 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  4. C'est une flatterie, oui, je la soutiens telle : v.332 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  5. Ce n'est pas à présent ce qui fait mon souci. v.459 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  6. Me soupçonnerait-il de n'être que Rapin ? v.475 (Acte 2, scène 4, LE-CHEVALIER)
  7. On vous aura donné quelque soupçon peut-être ? v.505 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  8. Ma foi le plus souvent je n'y regarde pas. v.620 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  9. En ce moment je comble vos souhaits, v.640 (Acte 2, scène 9, MADAME ARGANT)
  10. Ma vanité du moins me donne des soupçons : v.708 (Acte 2, scène 10, MARIANE)
  11. Soupçons très mal fondés, ton amour les fait naître. v.713 (Acte 2, scène 10, ANGÉLIQUE)
  12. Jamais de souterrains, tout à jeu découvert, v.723 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  13. Elle viendra : n'ayez point de souci. v.754 (Acte 3, scène 1, MARIANE)
  14. Qui couve le venin d'un soupçon réciproque. v.780 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  15. Tout dire c'est souvent une indiscrétion. v.798 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  16. Jamais de souterrains, tout à jeu découvert, v.833 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  17. Donneront du dessous à celle qu'il adore. v.912 (Acte 3, scène 3, LA MARQUISE)
  18. En dépit des soupçons dont ma soeur nous tourmente, v.920 (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
  19. Sur l'illustre guerrier, dont bien souvent la gloire v.956 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  20. Quand on est vif on va bien souvent à l'extrême. v.1071 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  21. Soupirez ; mais pourtant il faut mon mariage... v.1104 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  22. Avez pris du soupçon ? v.1109 (Acte 4, scène 1, LAURETTE)
  23. Sur ce qui s'est passé l'on a quelque soupçon v.1121 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  24. Souvent cessent de même. v.1251 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  25. Car l'air de son visage à mes soupçons se joint. v.1302 (Acte 4, scène 7, LE-CHEVALIER)
  26. Souvent le faux est joint au vif emportement. v.1405 (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
  27. Elle m'a fait pitié. Je souffre, quand je vois v.1440 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  28. Il soutiendrait que c'est elle qui le méprise. v.1466 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  29. Nous n'avons pas le sou, je l'avoue à regret, v.1484 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  30. La loi fait qu'un cadet la souhaite. A-t-il tort ? v.1492 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  31. Dissipe le soupçon que lui-même a fait naître ; v.1506 (Acte 5, scène 3, MARIANE)
  32. Mon nom n'est plus Rapin, souviens-toi de cela. v.1568 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  33. Quoi de cela, monsieur, vous aviez du souci ? v.1640 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  34. M'a fait souffrir qu'on m'ait titré de Chevalier ; v.1700 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)
  35. Pour tirer mieux parti de sa souple franchise, v.1737 (Acte 5, scène 11, MARIANE)

LE FAUX HONNÊTE HOMME (1703)

  1. Je vous avais dit, ma tante, que je ne partirais pas sitôt : mais j'ai peine à rester longtemps en même logis avec un homme qui emporte toute une succession que je pouvais espérer légitimement : j'avoue que Monsieur Ariste me fait peine à voir ici, souffrez que je me retire. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  2. Oui, on a l'esprit tranquille, quand on ne souhaite, et qu'on ne regrette rien. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  3. Il est prudent votre départ ; car un jeune homme, et une jeune fille aimable qui logent sous un même toit sont assez malheureux quelquefois pour se rencontrer. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  4. Vous ne m'aimiez guères, quand vous me fîtes un passe-droit pour épouser le défunt ; on dit que vous en allez encore épouser un second : combien me ferez-vous passer encore de maris sous la moustache. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  5. Hé bien, Monsieur, le fîtes-vous souvenir que j'étais sa femme... (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  6. Je le fis souvenir que j'étais son ami : mais il avait disposé de tout en faveur de son autre ami ; là de cet homme d'honneur qui s'était emparé de lui en mon absence, et qui s'empara de vous à mon préjudice. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  7. Cependant je suis chargé d'un dépôt, pour le remettre entre les mains de Monsieur Ariste, je ferai mon devoir, je souhaite qu'il fasse le sien. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  8. On se repent souvent, quand on n'a pas eu la liberté du choix. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
  9. Pour supporter celui qui me menace, j'aurais besoin de votre force d'esprit : souffrez que je me plaigne à vous du mariage cruel, où ma mère veut me contraindre. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  10. Je suppose, si vous voulez, qu'elle vous estime : c'est pour cela qu'elle doit craindre les soupçons et les froideurs qui suivent d'ordinaire un mariage inégal. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  11. Celui qui a tout donné, soupçonne aisément d'ingratitude ; et celui qui a tout reçu, croit toujours voir la froideur et le repentir. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  12. De tels soupçons peuvent-ils entrer dans votre âme ? (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  13. Il en a disposé en homme équitable ; il s'est souvenu que ceci m'appartenait par certaines raisons secrètes... mais il s'en est souvenu, je dois les oublier moi ; quand on a obligé un ami, c'est une espèce d'ingratitude de s'en souvenir, on doit oublier bien des choses dans la vie, le mal que nos ennemis nous ont fait, le bien que nous avons fait à nos amis. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  14. Il fallut bien écrire, car un soir après souper il voulut l'épouser ; elle voulut un contrat elle, et lui voulait l'épouser sur sa parole, et cela fit une dispute. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  15. Et ensuite je disposerai votre Mère à ce que vous souhaitez. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  16. Se sentant au-dessus des soupçons mêmes, demeurent intrépides, froids, et tranquilles. (Acte 2, scène 12, ARISTE)
  17. Les femmes sont sujettes à des soupçons mal fondés ; je ne crains rien moi, je suis certain que j'ai tout, et j'ai tout offert ; en un mot, j'ai fait mon devoir, en offrant mes biens et ma personne. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  18. Je tremble de peur qu'il ne me soupçonne d'être assez bon homme, pour vouloir rendre le bien à la Veuve ; car enfin s'il osait risquer de l'épouser à présent, que pourrais-je faire ? (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  19. Je suis persuadée que j'en ai, mais je fais mes affaires plus secrètement que toi : je lèverai pourtant bientôt le masque ; tu suis ton petit penchant sans crainte de me déplaire ; je suivrai le mien, sans me soucier de te faire tort. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
  20. Ce que j'entends me fait soupçonner... (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  21. Il me revient aussi quelque léger soupçon... (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  22. Tu me fais souvenir que j'en ai toute la reconnaissance possible. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  23. C'est le parti que je vais prendre, Monsieur, ne vous flattez plus d'aucune espérance : dans la disposition, où je vois ma tante, je n'ai plus nulle ressource ; comptez là-dessus, et prenez le parti d'obéir à Madame ; je vous en conjure par toute la tendresse que vous avez pour moi. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  24. Si je souhaitais que vous fussiez ma fille ! (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  25. Pourquoi ces délicatesses outrées, puisque ma mère le souhaite ? (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  26. Point du tout : je sens réellement que je la souhaite ; mais si elle commençait à vouloir, je ne voudrais peut-être plus : car il faudrait que je fusse folle, vous aimant tous deux, de vous marier, n'ayant pour tout bien que l'espérance d'hériter de moi : vous seriez morts de faim avant que je mourusse de vieillesse. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  27. Je m'en souviens, c'est la finesse que tu as trouvée tantôt. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  28. J'ai toujours souhaité de... (Acte 3, scène 11, ARISTE)
  29. L'accommodement dont il s'agit, c'est qu'ayant renoncé à la Veuve, je ne veux pas pour cela renoncé au bien dont je suis nanti ; mais j'ai une réputation à garder, je suis homme de guerre : si vous me contraignez de montrer le Testament que j'ai, on verra qu'un ami me laisse tout son bien, le monde s'imaginera qu'il a eu intention que je les donne à sa Veuve ; j'aurai beau dire qu'on n'est pas obligé à deviner les intentions, on me chasserait du service sans m'écouter ; cela m'a fait résoudre à partager avec vous le profit, sans partager l'avanie ; pour cela je jette tout le soupçon sur vous, et j'ai publié que je n'avais rien pour vous charger du paquet ; vous comprenez bien ? (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  30. J'y consens volontiers ; je vous assurerai secrètement votre part, sans qu'on puisse vous soupçonner. (Acte 3, scène 11, ARISTE)

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LE DÉDIT (1719)

  1. J'ai trouvé celle-là sous ma main toute faite, v.118 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. Sous avons assorti nos époux. v.409 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  3. Bien souvent, v.480 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

  1. Je l'aime tendrement, et je ne puis souffrir, qu'une créature de rien, une scélérate lui affaiblisse l'esprit, pour s'en rendre maîtresse : tout ce que je puis faire à cela, c'est de parler ; je parle, Lisette, et je ne dis que des vérités. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  2. Mais j'entends du bruit, Lucinde sort de sa chambre la scélérate va vous saluer à l'ordinaire par une enfilade de protestations flatteuses ; cachez aussi bien vos soupçons, qu'elle cache ses mauvais desseins ; elle vous fera la mine riante, souriez-lui de même ; que je voie là une de ces Scènes de Cour, dont les acteurs se montrent les dents si gracieusement, qu'on ne peut deviner lequel des deux va mordre l'autre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Souffrez que je me mette l'esprit en repos ; votre tante eut hier un peu de fièvre, je voulais la veiller, elle s'y opposa, jugez quel tourment pour moi ! (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  4. Quand on a le coeur sensible on souffre bien dans la vie : dis-moi, Lisette, comment mon amie a-t-elle passé la nuit ? (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  5. Est-ce qu'elle soupçonnerait quelque chose, Lisette ? (Acte 1, scène 3, LUCINDE)
  6. Elle a des soupçons en général ; il y a une heure que je tâche de la rassurer. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  7. Bon, bon, je vais avertir Valère de venir fortifier cet amour-là, c'est toute notre ressource. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  8. Soutiens-moi un peu ma bonne, aide-moi à marcher toute seule. (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  9. C'est que ta destinée entraîne la mienne ; j'ai découvert depuis peu que je suis née sous ton étoile. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  10. Vous souffrez qu'on vous l'enlève, quand elle commence à avoir du goût pour vous ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  11. C'était un animal qui ne voulait point voir ses héritières de peur que cela ne le fît souvenir de mourir. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  12. Je ne dis pas que je souhaitasse dans une maîtresse ces maladies assommantes ; néphrétique, pleurésie, fièvre continue ; on peut me plaire à moins ; mais une migraine douce, insensible, assez d'émotion pour animer le teint, un de ces rhumes légers, qui attendrissent la voix sans la grossir, qui couvrent un bel oeil d'une vapeur humide, et perlée. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  13. Dans les personnes robustes tout est grossier, les sentiments, les manières, les inclinations ; c'est pourquoi j'ai toujours souhaité de pouvoir épouser une femme délicate, et maladive. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  14. Je ne complimente point, je parle vrai, exactement vrai ; j'ai souhaité d'abord d'unir votre mérite à celui de mon amie. (Acte 2, scène 6, LUCINDE)
  15. Souvenez-vous que je suis nanti : je ne me dessaisis jamais, et c'est prudence. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  16. Je n'ai plus aucune ressource. (Acte 2, scène 9, ANGÉLIQUE)
  17. Vous confondez deux choses très opposées ; la justice n'a en vue que la paix, et l'union ; le procès au contraire est la source des inimitiés, et de la haine. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  18. Je blâme la supercherie, faux témoignages, exploits soufflés, tout cela ne vaut rien, je me retranche dans la procédure loyale, je cherche la justice dans les formalités judicieusement établies par le formulaire, la coutume, le Praticien Français. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  19. Vous êtes trop équitable pour blâmer ces sources d'équité. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  20. Il pousse des soupirs. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  21. Il soupire à proportion de la somme. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  22. Notre visionnaire a senti la chaleur qu'elle a prise pour une inflammation de poitrine, on l'a menacé de la fièvre, la peur lui a donné le frisson, elle s'est emmitouflée dans son maillot d'hermine, et s'est retranchée là contre les vents coulis : mais l'amour est plus subtil que les vents coulis, elle a soupiré à votre intention. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  23. J'ai feint un abattement et un assoupissement très profond, afin qu'elle me laissât seule : parce que j'ai à vous parler en particulier... (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  24. Mon mal consiste en toutes sortes de maux, à le bien prendre, car je ne puis dire que je ne souffre point ; premièrement je suis toujours dégoûtée, et avec cela je mange, je mange, je mange, je mange, et si je ne mange quasi de rien, car le plus souvent je ne sais ce que je mange. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  25. Mais ce qui me fait le plus souffrir, c'est ce qui ne se comprend point ; car le plus souvent toutes les douleurs cessent, et si c'est encore pis. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  26. De tempérament, je n'en ai point, mais Lucinde m'en fait un par artifice ; et je ne me soutiens que par un petit sachet cordial, qu'elle m'a mis à l'endroit du coeur. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  27. Parlez mieux d'une aimable enfant qui se vient jeter entre mes bras ; je l'ai prise sous ma protection. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  28. Ses maux occupent pourtant la première place dans son imagination, Valère n'y tient que la seconde ; vous voyez qu'elle est résolue de consulter pour son mariage cet habile Médecin, qu'elle a tant souhaité de voir, et que vous craignez tant qu'elle ne vît. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  29. Mais un valet soutiendra-t-il bien ce personnage ? (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
  30. Voyons encore, s'il n'y aurait point dans le pouls de Madame, quelque ressource pour le mariage : ah Ciel ! (Acte 5, scène 5, LAVALÉE)
  31. Aidez-moi à me résoudre ; Valère acceptera le parti, car il n'en veut qu'au bien. (Acte 5, scène 3, LUCINDE)
  32. Si vous le souhaitiez, et qu'elle y consentît... (Acte 5, scène 10, VALÈRE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

  1. Tu me fatigues avec tes idées d'attention ; je soutiens moi qu'une Pièce ne vaut rien, quand il faut de l'attention pour la trouver bonne : je veux pouvoir causer, badiner, prendre du tabac à droit, et à gauche, sortir au milieu d'une Scène, rentrer à la fin d'une autre, et toutes les fois que je rentre, je prétends trouver quelque pointe d'esprit qui me réjouisse. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. On aime à voir des caractères soutenus, une intrigue nette et suivie, des situations qui surprennent, quoiqu'elles soient bien préparées, et de temps en temps quelque plaisanterie sans grossièreté. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  3. On ne laisse pas d'avoir souvent dans les foyers, des scènes aussi comiques que sur le Théâtre. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  4. Parlez-moi raisonnablement, souhaitez-vous d'épouser ?... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  5. Si je le souhaite ! (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  6. Puisque vous souhaitez ardemment ce mariage, travaillons-y donc de concert, et j'espère que Thérèse sera votre femme dès aujourd'hui. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  7. Non, Frosine, non ; ce n'est ni caprice, ni extravagance ; je crains avec raison, ce que je souhaite avec ardeur. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
  8. Cette joie serait à sa place, si vous étiez sûre que votre mariage réussit ; mais dans la situation où nous sommes, vous devriez trembler ; et si vous aimiez, on vous verrait comme moi inquiète, agitée ; et dans l'horreur d'une incertitude cruelle, languir, soupirer, gémir... (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  9. Au contraire, Madame, je suis inquiète, agitée ; et dans l'horreur d'une incertitude cruelle, je languis, je soupire. (Acte 2, scène 4, THÉRÈSE)
  10. J'y suis, parce que mon mari est revenu, et aussi parce que vous avez commandé à votre Officier de nous faire boire tous à discrétion ; les femmes de mon pays sont nées pour le vin, comme les Françaises pour l'amour, chacune a son usage, et souvent l'un n'empêche pas l'autre. (Acte 2, scène 6, LA SUISSESSE)
  11. Quand il soupait chez sa voisine. v.33 (Acte 2, scène 9, GUSMAND)
  12. Par les confidences que le mari m'a faites, j'ai jugé qu'il destinait aussi à la Nièce le poste de la Tante ; il me dit souvent que Thérèse n'est Nièce de sa femme qu'au troisième degré. (Acte 2, scène 10, DORANTE)
  13. Ménagez votre poitrine, Madame, ménagez votre poitrine : gémir, soupirer, sangloter, toutes ces démonstrations de douleur vous feraient plus de mal, que la douleur même. (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
  14. Je ne puis me résoudre à marier ma nièce. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  15. mais en récompense, Dorante est bien chagrin ; je crois qu'il souhaiterait quasi que notre mariage ne se fît point, et qu'il survînt quelque obstacle. (Acte 3, scène 2, THÉRÈSE)
  16. Vous êtes sensible, je suis aimé, je ne souhaite plus rien au monde, je ne voulais que votre coeur. (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  17. Pour moi je leur souhaite à tous deux ce qu'ils désirent : à la femme, la mort du mari, et au mari, la mort de la femme. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  18. Et vous Gusmand, m'expliquerez-vous ce que je commence à soupçonner ? (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  19. Monsieur, on devine toujours d'abord ce qu'on craint, ou ce qu'on souhaite le plus ; vous l'avez deviné, votre femme est morte. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  20. Mais je me suis ressouvenu que vous avez l'esprit fort. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  21. Vous soutenez cela comme un César. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  22. Je ne puis croire qu'elle souhaitait ma mort. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  23. Pour souhaiter votre mort, non ; mais elle craignait que vous vécussiez plus qu'elle. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  24. Vous souvient-il qu'un jour, enragée contre vous, elle se contraignit tant, pour vous aller embrasser, qu'elle en eût crevé ; mais elle s'avisa de dire à son petit Laquais, toutes les injures qu'elle n'osait vous dire, et pensa l'étrangler à votre intention. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  25. À présent que vous ne pleurez plus, souvenez-vous de la tendresse que vous aviez pour Thérèse, lorsque vous me fîtes confidence, que vous vivriez plus longtemps que votre femme. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  26. J'ai toujours souhaité un mari dont l'humeur fut éprouvée. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  27. Je feins de ne rien comprendre à ses discours passionnés ; mais moins je lui parais intelligent, plus elle se rend intelligible ; je n'y pouvais plus tenir ; je l'ai laissée seule dans le jardin, où elle est restée pour cacher son trouble : elle soupire, elle s'agite. (Acte 3, scène 13, DORANTE)
  28. Monsieur est trop sage, pour ne pas aller droit à la source du bien. (Acte 3, scène 14, FROSINE)
  29. C'est-à-dire, que mon malheur est sans ressource. (Acte 3, scène 15, DORANTE)
  30. Comme il soupire... (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  31. Qu'un mari souhaite vivre plus longtemps que sa femme, cela est dans la nature, cela. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  32. Le Ciel la punira ; et ceux qui souhaitent la mort des autres, meurent toujours les premiers. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  33. Fort bien ; mais souvenez-vous de l'essentiel, c'est d'envoyer votre neveu aux Indes. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  34. Me tromper, me trahir : il souhaite ma mort, le cruel, le traître ! (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  35. Je tremble de peur qu'il ne me soupçonne ; j'aurai peut-être dans mon trouble nommé Dorante innocemment. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  36. Je souhaite que vous me surviviez, pour jouir du mien. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  37. Éloignez-le, Madame, c'est ce que je souhaite. (Acte 3, scène 6, L'INTENDANT)
  38. C'est ce que je souhaite, mais... (Acte 3, scène 6, L'INTENDANT)
  39. Vous hésitez encore à cette seconde proposition, cela me ferait soupçonner que... (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  40. Je suis ravie de m'être trompée dans mes soupçons ; puisque je vois le seul point qui vous arrête, je ne vous demande rien pour eux, vous hériterez l'un de l'autre ; mais ils hériteront du dernier vivant, et vous leur assurerez tous vos biens. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
  41. Monsieur, souffririez-vous qu'on me marie en Province ? (Acte 3, scène 6, THÉRÈSE)
  42. Duo, Trio, Sourdine, Écho. v.140 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 18 textes (soit une présence dans 0,95 % des textes) dans lesquels il y a 487 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 27,06 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 LA JOUEUSE1011114844
2 LA NOCE INTERROMPUE18000018
3 LA NOCE INTERROMPUE100001
4 LES MAL-ASSORTIS11100012
5 LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ131000023
6 LE D?PART DES COM?DIENS100001
7 LE DÉPART DES COMÉDIENS300003
8 LE CHEVALIER JOUEUR47021023
9 LE N?GLIGENT5790021
10 L'ESPRIT DE CONTRADICTION25000025
11 LA RÉCONCILIATION NORMANDE981014748
12 LE JALOUX HONTEUX8151113451
13 LES ADIEUX DES OFFICIERS800008
14 LES ADIEUX DES OFFICIERS10000010
15 LE MARIAGE FAIT ET ROMPU813100031
16 LE FAUX INSTINCT5740016
17 LE FAUX SINCÈRE4886935
18 LE FAUX HONN?TE HOMME125130030
19 LE DÉDIT300003
20 LA MALADE SANS MALADIE115101532
21 LE DOUBLE VEUVAGE310270040
22 LES MAL-ASSORTIS070007
23 LE DOUBLE VEUVAGE011002
24 LE NÉGLIGENT001001
25 LE FAUX INSTINCT001001
26 LA JOUEUSE000101
  Total1721151164143487

 

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